jeudi 12 mai 2011

Y'a un monsieur qui a appelé, eh ben y voulait enculer Thérèse

Aujourd'hui Copain, je vais m'adresser surtout à la partie pleine de féminité qui me lit. Si tu fais partie de la garçonnade, tu peux rester aussi hein, ça ne te tuera pas, et tu pourras même t'instruire ( Ce site est une branche de Wikipédia, mais on essaye de rester discrets. ) Parce qu'aujourd'hui on va discuter gaiement des châtiments corporels que les filles s'infligent à elles-mêmes, dans le but de charmer la virilité des mâles en rut, mais aussi d'expérimenter le purgatoire afin d'y arriver parées et rodées. 


Comme le dit cet émouvant poème de Rudyard Kipling " Si tu peux t'épiler le mollet sans t'humidifier les lacrymales, tu seras un homme, ma fille." Qui a, dans une rage démesurée contre les fragiles créatures virginales et dans un souci d'équité dont on se serait bien passé, collé des poils sur les pattes arrières des filles ? Et qui encore  ( Si c'est la même personne, je le somme de se dénoncer, il sera pendu pendu pendu ) a décrété que si le poil était persistant, il constituerait une perte de points non négligeable dans la partie "séduire l'ennemi " ?


Dans un monde juste, on torturerait les prisonniers de guerre en leur collant des bandes de cires sur le gigot et on verrait bien s'ils garderaient le silence longtemps. ( Il me semble que la méthode a été envisagée un instant par le KGB, mais rejetée car ces hommes avaient beau être soviétiques, ils restaient quand même humains. ) Dans un monde de parité et d'équité, les hommes aussi auraient le cuissot tout-doux, et pour ce faire, pleureraient comme des agneaux ( N'est-ce pas Clarisse ... )qu'on arrache à leurs mères. ( Et on leur passerait même le torse à l'épilateur électrique, tout doucement, pour voir la terreur dans leurs yeux de créatures prises au piège. Et nous nous gausserions de concert, et nous serions les maîtresses du monde. )


Pourtant, vue de loin, l'expérience semble sans danger. Quand arrive le printemps et la puberté, l'adolescente bourgeonnante que nous sommes admire sans retenue les mollets satinés de ses aînées, se demandant Ô quand viendra son tour... ( Maintenant rappelle-toi que si ta maternelle, dans son infinie bonté ( Le café, voyez avec Grand-Mère ) t'a longtemps interdit de toucher à ta pilosité de niveau inférieur, c'était uniquement pour ton bien, pour t'empêcher de plonger gambette la première dans les limbes senteur "Charmes de l'Orient" (Et autres parfums de la Bretagne ) . Prenant ton courage à deux mains, tu te lances dans cette aventure que tu regretteras souvent par la suite ( A peu près toutes les trois semaines quand tu seras obligée de renouveler l'expérience ). 


Déjà, il n'est pas aisé de ressortir indemne de tout cela. La brûlure au second degré devenant comme une sorte de rite de passage à l'âge adulte. La cloque devient le symbole de la féminité libérée et assumée. Ne cherche pas à dominer la cire, elle te rappellera toujours qui commande, soit en éclatant d'une manière aussi allègre que Claude à ton doux visage gracieux, ou bien en attaquant ton micro-onde jusqu'à ce que mort s'ensuive. Une fois la cire appliquée, la bandelette en place, l'attente fait monter la pression ( Et c'est le moment où tu aimerais bien que l'on t'en serve une ), car tu sais qu'à un moment il faudra l'ôter, cette bandelette, et qu'à ce moment la douleur t'arrachera peut-être tes premières larmes de femme. Les secondes s'écoulent lentement, laissant la torture psychologique se diffuser puis, dans un cri guerrier digne d'une amazone des temps modernes ( A qui on aurait laissé son deuxième nibard, parce que merci le but de chercher à s'adoucir la gambette si on cherche à draguer avec une glande mammaire en moins ) la libération arrive. 


1/45ème de ton mollet est doux comme des joues de bébé. Et tu vas encore souffrir pendant une heure trente environ. Tout ça pour quoi ? Pour te donner une chance de ne pas dormir seule ce soir, alors qu'un mâle trop imbibé pour se rendre compte de tes efforts se concentrera uniquement sur ta région péri-ombilicale. 


Merde, t'avais oublié le maillot. 


La Licorne Masquée






Moi j'aimerais bien que mon Prince Charmant il ait un cholicoeur dans le dos pour me montrer qu'il m'aiiiiimeuh. 


PS : Homme, je t'aime bien quand même

1 commentaire:

  1. C'est ce que je dis tout le temps : Un homme n'a pas connu la douleur tant qu'il n'a pas subi une épilation du maillot.

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