Le bonjour Copain. Déjà je veux te faire du bisou partout parce que grâce à toi on a dépassé les 1000 visites sur La Licorne Masquée. Plutôt pas mal non ? Alors il faut continuer à répandre la bonne parole, à évangéliser les païens du second degré, ça c'est ton rôle. Tu es un peu un missionnaire de l'humour ( Mais n'oublie pas parfois de changer de position, il faut varier les plaisirs ! )
Aujourd'hui je vais te raconter des choses sur moi très intéressantes, comme tout ce qui me concerne. Par exemple pourquoi je n'aime pas les animaux, et les enfants. Mais l'un et l'autre sont assez facilement assimilables ( surtout par l'organisme. ). Et vu qu'en Anglicie, les filles de mon âge se baladent toutes avec, en guise d'accessoires, une poussette avec un rejeton dedans et un petit chien en laisse ( ou parfois un furet ), j'ai cherché les raisons qui me poussent à considérer ces débris biologiques comme nocifs.
Déjà il faut tout le temps s'en occuper. Je dis bien TOUT le temps. Pas moyen de les laisser se débrouiller comme des grands pour aller se vernir les ongles de pieds en regardant Glee chez une copine. Trop dommage, mais à ce stade là, la perte peut se compenser. Par contre, la haine contre l'humanité commence à se faire sentir quand vous vous sentez obligé d'abréger une soirée entre amis qui s'annonçait bien ( José avait déjà vomi trois fois et Jean-Gui était en train de chevaucher gaiement une nymphe des bois siliconée sur la terrasse des voisins ) pour aller nourrir/sortir/coucher le chose qui est chez vous ( si c'est un animal, c'est souvent un cadeau maudit de vos parents après vous être fait larguer le jour de votre anniversaire, si c'est un enfant c'est souvent un cadeau maudit de votre ex, celui qui vous a largué le jour de votre anniversaire. )
Il faut le nourrir. De ce point de vue là, l'animal est largement plus aisé à garder en vie. Mais du côté de la petite boule humaine hurlante, il faut considérablement adapter l'alimentation. Ne pensez nicht à donner à votre fils, votre bataille, le fruit de vos entrailles, la même alimentation que la votre. Enfin c'est un conseil. Il parait que la pizza passe mal dans le biberon, et la bière n'y pensons pas, il ne saurait pas l'apprécier. Ca signifie donc qu'il faut introduire dans votre maison ces petites choses colorées, variablement molles et goûtues que nous appelons communément des légumes. Si vous n'avez pas connaissance de ce dont nous parlons actuellement, renseignez-vous sur Wikipédia, ou demandez au vendeur de votre hypermarché le plus proche. Essayez en même temps d'abandonner le rejeton dans une allée peu fréquentée, parfois ça marche. ( En cas d'échec, essayez sur le parvis d'une église, ça donnera un petit côté Zola à tout ça, ce sera adorablement pittoresque. )
Vous pensiez partir, libre comme l'air, vous dorer la couenne sur le sable chaud pendant que des individus multiples vous enduiraient de crème en vous apportant des boissons pleines de GHB pour pimenter la soirée, et ce pendant trois semaines ? Qui donc va garder l'amibe que vous traînez comme un boulet ? Le problème se règle encore rapidement pour la catégorie animale : On peut laisser la bête à poil chez une vieille voisine compatissante ( l'animal pouvant d'ailleurs manger la grabataire dans un accès de folie, et ainsi régler le problème des retraites ), ou bien les aires d'autoroutes font très bien l'affaire, en dernier recours. Mais laisser son enfant dans les toilettes du Restoroute de l'aire de Vierzon, c'est assez mal vu dans certaines classes de la population ( Il est par exemple beaucoup mieux accepté de stocker sa progéniture dans le bac à glace, pour être sûr que celle-ci ne soit pas victime d'une canicule surprise ). Votre parentèle sera éventuellement ravie de faire jouer l'enfant au bord de la nationale, mais prendez garde aux aïeux, vous risquez de retrouver la chair de votre chair fan de Louis la Brocante, et demandant un poster grandeur nature de Maigret pour accrocher dans sa chambre.
Au final, on peut se dire que l'animalité pose moins de problème, que la conversation avec l'un ou l'autre se réduit à peu près au même point, et qu'on peut toujours décider de s'en débarrasser sans passer pour la nouvelle Dominique Cottrez. Mais vous en conviendrez sûrement, face à toutes ces contraintes, comment prendre la responsabilité de quelque chose d'autre, quand on est déjà pas foutu de savoir combien de temps faire cuire des pâtes, ou si l'on peut mélanger du rouge et du beige dans la machine à laver ( Le drame de ma vie. ) Eloignez de mézigue tout ce qui fait moins d'un mètre trente ( cela inclut également les nains, ils me foutent la trouille.) et gardez vos animaux/rejetons de compagnie dans vos quant à vous, sinon, je les bouffe au petit déj.
La Licorne Masquée
" La consommation de chatons, crus ou cuisinés, a doublé ces derniers temps, dû à l'influence notable de La Licorne Masquée sur les habitudes alimentaires de France et de Navarre. La susnommée aurait déclaré : Avec les chatons, nous sommes faits l'un pour l'autre. "
PS : Cet article ne concerne pas les poneys. Les poneys sont beaux et magnifiques.
J'en connais un qui aurait tout cassé, si on avait touché au fruit de ses entrailles... C'est bien beau tout ça, mais la moralité, c'est que ça n'empêche pas les accidents d'hélicoptère.
RépondreSupprimerPersonnellement, je n'aime pas manger les bébés, je préfère les épingler sur le mur de mon garage et les asperger de tabasco (ou de wasabi, ça dépend de mon humeur)(mais là, tout produit qui vient d'Asie m'inspire peu confiance)(trop peur qu'ils soient à l'uranium).
Mettre les bébés dans le bac à glace, c'est une solution. Courjault l'avait bien fait, à défaut d'y mettre des courgettes. (non, c'est faible, ne riez pas)(c'est pas en riant qu'on fait de la faisselle)(pays gourmand.)