lundi 22 août 2011

Garçon, un rince-doigts pour le Noble Destrier !

Les vacances ça fatigue, je vous raconte pas. Surtout que bon, pendant que vous, petits fifrelins, vous vous prélassez au soleil en faisant des blagues à vos copains et en leur étalant de la crème solaire dans le dos en forme de quequettes, moi je fais du reportage pour vous. L'oeil aux aguets, l'oreille en émoi, je scrute l'horizon pour voir si l'herbe verdoie etc etc. Donc, tel un journaliste de Discovery Channel, j'ai été pour vous dans le Sud, voir comment les parisiens sont en vacances. ( C'est un peu cliché me diras-tu, mais quand ils t'ont bavé sur les rouleaux pendant une semaine, soit tu les critiques, soit tu commences un génocide. Alors bon, génocide je peux pas, j'ai piscine.)


Déjà on va tout de suite préciser que le parisien est un peu une race à part, un peu comme dans son pays à lui où  tu prends les sens interdits comme si c'était une VRAIE route et où l'on plante des Starbucks tous les vingt pas ( Moquez-vous mais la dépendance au café dégueulasse est une maladie trop peu reconnue. J'écrirai au Téléthon, c'est promis.) Mais bon, comme tout le monde, ils ont bien le droit d'aller s'aérer le museau dans des contrées inconnues ( souvent situées au bout de la ligne de RER la plus proche. ) Alors c'est sûr qu'ils sont un peu dépaysés au début, parce que le métro ne passe pas régulièrement dans la garrigue, et pis y'a personne pour vendre les tickets, c'est une honte, que fait la RATP ? Mais bon, ils aiment bien quand même, se prélasser sur de vertes pelouses qui n'ont rien à envier à celles du jardin du Luxembourg ( surtout que je peux vous dire qu'au Luxembourg en ce moment on se gèle le Fierkelsjelli ) ( Si tu ne sais pas ce que c'est, tape Google , c'batârd, et instruis-toi. Oui oui.)


Après, bien sûr, même si leur lieu de villégiature estival les réjouit jusqu'à leur en faire sauter le botox, rien ne remplacera jamais Paris dans leur coeur. Afin de ne pas céder au chagrin d'avoir quitté leur ville d'amour qui les rend heureux comme des jolipapillons, la meilleure solution qu'ils ont trouvé est tout simplement de placer Paris dans chacune de leurs phrases. Comme ça, pas moyen d'oublier et de trahir la capitale. ( C'est aussi le moyen le plus rapide et efficace pour recevoir en plein visage de petits objets aux formes diverses, souvent pointus et acérés. Mais que voulez-vous, l'amour est cruel.) Parce que la vie à la campagne, ça va bien cinq minutes. Une fois qu'ils se sont extasiés ( ainsi que leur progéniture ) douze fois sur la bôté et plantes et de la vie sauvage et des petits zanimaux qui courent partout, le manque se fait sentir.


- Oukilé le réseau de téléphone ? C'pas normal que j'ai que deux barres sur mon Aïephaune, je peux pas appeler Thierry pour savoir s'il a signé le contrat, et ça me stresse je peux pas me relaxer et pis qui c'est qui m'a piqué L'Equipe ?
- Pourquoi y'a des bêtes dans la maison ? Parce que là y'a un truc dans le lit tout velu qui bouge et ça doit être une mygale et ... ( Non mon amour, c'est ma euh. Bref ) 
- Pourquoi y'a trop de soleil ? Je suis obligée de garder mes lunettes et mon chapeau pour aller dans l'eau faire douze longueurs ( afin de rester svelte et gracile comme une petite gazelle des prés. )
- Oukélé la baby-sitter des enfants qu'on a payée pour la semaine ? Parce que ça aurait été trop angoissant d'avoir à se détendre et EN PLUS s'occuper des résidus de capotes qu'on a daigné mettre au monde. ( Sans me demander la permission d'abord, je trouve ça extrêmement grossier ).Alors on reste à côté d'eux, on leur fait coucoucoucou avec la main quand ils nagent et pis quand ils se noient bah on retourne lire Match, on va quand même pas niquer une couche d'autobronzant pour se la faire version Alerte à Malibu ( ananas pour moi merci, sans glaçons) dans un bassin de 8 mètres sur 4. En plus j'ai même pas le bon maillot. 




Malgré tout, ils ont un petit air attachant quand ils essayent d'allumer un barbecue en soufflant dessus, ou bien en frappant deux pierres l'une contre l'autre dans une version de la Guerre du Feu en tenue de golf. 


Bon là c'était en vacances, j'étais avec une connasse de rousse je sais pas ce qu'elle foutait là. M'enfin, on a fait la teuf autour de la fontaine, c'était ghetto.  ( En plus elle a une robe dégueulasse, franchement parfois les gens qu'on rencontre en vacances ça craint à mort. )

Pôle Sud : C' est toujours par ici par la fanpage pour devenir accro aux aventures de la Licorne, qui comme une drogue te font rigoler dans ta bouche .( On a déjà tes chatons en otage, cliqueuh-clique)

lundi 1 août 2011

Attention, c'est très très tiède...

Bon, vous vous êtes languis de moi, je le sais. Mais je ne vous avais pas abandonné, toujours vous zétiez dans mon coeur. Mais j'ai été très demandée. J'avais pensé aller faire un tour en Argentine mais bon, j'ai changé d'avis ( Ooooh). Mais ce soir vous me manquiez encore plus que d'habitude, et au lieu de pleurer des larmes de sang, je me suis dit que j'allais vous concocter un petit article musical. ( Mais c'est aussi parce que je suis coincée, de force, devant Salut les Copains, et que j'ai les yeux qui pleurent de l'acide à force de contempler les costards en velours de Patrick Juvet bien merci. )


Donc ce soir, devant vos yeux esbahis, je vous donne ( mais je reprends après hein, faudrait pas croire que c'est Noël ) un petit aperçu d'un fleuron de la variété française. 


Kiss Me - C Jérôme 



 Kiss me, as you love me, prends un coca et assieds-toi 
  ( Déjà merci la liberté de boisson, si t'avais envie d'un Sprite tu peux te le couler derrière l'oreille )


 Kiss me, as you love me, ferme les yeux ecoute-moi 
 ( Bon alors on va passer sur les paroles en anglais, parce que je sais pas ce que ça veut dire. Sûrement une histoire sexuelle à base d'échange de mononucléose)


Ce soir, si tu le veux, dans un grand lit nous serons mieux ( Pour boire un coca et discuter c'est sûr que le lieu s'y prête, vous voulez pas non plus qu'on se mette cul-nu ? Namého ! )


J' aimerais, te retenir, mais en anglais comment le dire ( Bah c'est sûr que si la donzelle ne dégoise pas la langue du Bel France, tu peux toujours lui dire des cochoncetés, elle pipera rien. Et surtout pas toi. Après, pour la retenir, une corde c'est pas mal. Ou du GHB. Ca se parle dans toutes les langues.)

 Il y avait un drapeau américain 
  (Bah c'est sûr que si la gussette est originaire de l'outre-Atlantique, elle a un petit côté patriotique, bon, de là à se balader chez Auchan avec son étendard dans le sac à main, ça fait mauvais genre )


 Sur son sac déchiré  ( Et que ça prend pas soin de ses affaires, ah bah la bru idéale celle-là. )


 Un blue-jean qui ne valait plus rien ( Bon, ça va hein Jéjé, c'est pas parce que ta copine a pas les fonds pour se niper chez Diesel qu'il faut tout de suite critiquer. 
 Mais je crois que je l' aimais bien ( Bah voilà, au fond, t'es pas un mauvais bougre, elle était bien gentille quand même, même si tu peux pas lui chuchoter des grivoiseries qu'elle pourrait comprendre.)
  


Kiss me, as you love me, ta cigarette m' énerve un peu 
 ( Oui mais c'est parce que j'aime bien t'embrasser en te soufflant toute la fumée dans la bouche. Alors tais-toi et fourre ta langue dans mon gouffre buccal. )


Kiss me, as you love me, tu sais la vie n' est pas un jeu ( C'est bien dommage, j'ai parié mon avenir professionnel et familial à Destins. Et j'avais déjà acheté deux hôtels au Monopoly. Ne me dis pas que tout n'était qu'illusion. )


Demain, au petit jour, nous resterons pour faire l' amour ( Ah bah c'est direct au moins. On n'est pas là pour coller des gommettes. Je sens que ce matin va être une pure soirée ) 

Un collier rouge et bleu sur ses seins nus ( Namé aucune tenue hein. C'est pas parce qu'en Américanie ils sont tous libérés du nichon qu'il faut amener ça dans nos campagnes. Que va dire Giscard? )


Un foulard en bannière ( Bah au pire elle peut toujours s'en couvrir les tétons, parce que là ça fait désordre. )


On voyait un anneau sur ses pieds nus ( Je suppose que si le jean ne vaut plus rien, elle n'a pas non plus de souliers. Nan mais on se demande si ça va encore à la messe.)


Prêt à faire le tour de la terre ( Bah sans chaussures ça va pas être évident, mais bon, il faut bien que jeunesse se fasse. )


Kiss me, as you love me, ne t' en vas pas, souris un peu  ( Bah oui, fais pas la gueule, déjà que t'es moche ! )
Kiss me, as you love me, dis-moi good bye mais pas adieu ( Oui, c'est pas pareil, demandez à Reverso, c'pas du tout la même chose. )


Je me demande pourquoi j'avais arrêté de l'écouter tiens ! Les premiers à commenter auront le droit à un exemplaire dédicacé du nouvel album de Claude François. ( Pressez-vous )


Que vois-je ? Ils ont fait une promo sur la saucisse. Bah ça, chez Auchan, c'est pas banal !