jeudi 7 avril 2011

Minuterie, Pierre !

Hier soir, j'ai voulu me culturer un peu, mais je ne voulais pas regarder encore un film d'intellectuels comme Inception. A la base je devais regarder un dessin animé mais en fait c'était un documentaire animalier où des gens apparemment très copains se touchaient les parties génitales en rigolant. Donc j'ai décidé de regarder Avatar. Mais pour le moment je n'ai regardé que la première heure alors je vais te raconter le début. Et le premier qui spoile dans les commentaires, je lui fais roter du sang, parce que ce film est en train de devenir mon préféré de toute la vie. ( Attention charade, une partie de cette phrase est fausse, sauras-tu deviner laquelle . ) 


Déjà ça commence par une sombre histoire de gus qui meurt et c'est son frère qui va aller sur une planète hostile où une bande d'allumés version Schtroumpfs passent leurs journées d'oisiveté à courir dans les prés. Le frère en question c'est le héros. Enfin on nous dit que. Je ne sais pas quelle tranche de la population ils ont voulu conquérir avec ce gus, mais on a là un  personnage très handicap international, pas que physiquement d'ailleurs. On sent que tout ce qui fait appel à sa matière grise c'est compliqué. 


Chose ( parce que j'ai déjà oublié comment il se prénomine ) doit utiliser son double bleu porteur de petit slip en cuir pour infiltrer le clan des autres gens bleus parce que les méchants humains  de l'armée avec des cravates et des rires de méchants veulent prendre leurs cailloux. Ils vont quand même nous faire chier pendant deux heures trente pour du caillou, remettons les choses à leur place. Mais de l'autre côté, il y a des scientifiques gentils, avec des blouses gentilles et des blagues de gentils qui veulent faire ami ami ( sans avoir besoin d'y aller ) avec les gens bleus, parce que tu comprends, on est tous les mêmes, man, on appartient tous  à la même race et c'est beau la paix et les chatons. 


Alors Chose se perd, bien sûr, il allait pas faire comme tout le monde et rester avec le groupe pour manger son sandwich. Nan il va gambader dans la nature et il manque de se faire bouffer, mais comme il est un peu foufou dans sa tête, il réussit à s'échapper en plongeant alors avec grâce ( mais tout seul) dans les eaux bleues de la cascade telle la pub Tahiti Bain Douche parfum Coco. ( J'entendais presque la musique façon Koh Lanta. ) Mais la forêt est hostile ( enfin elle est à tout le monde, pas plus aux Styles qu'aux autres mais bon) et pour la deuxième fois le spectateur à peur, il tremble de voir Chose son héros, dévoré pendant la première demie-heure .( Que va-t-il se passer, Diantre ? )




Et là arrive Pocahontas à moitié nue après une petite discussion avec Grand Mère Feuillage. Ah pardon, mauvais film, autant pour moi. Nan honnêtement c'est vrai que c'est assez novateur cette histoire de gus ennemi qui rencontre la fille du chef et le chef veut le tuer d'abord mais elle prend sa défense et elle va passer toutes ses journées ( parce que visiblement elle n'a que ça à foutre, sur Pandora ils n'ont pas de lessive à faire ou de linge à repasser, vu qu'ils passent leurs journées à se balader à poil ) à enseigner sa culture et son langage approximatif ressemblant étrangement à l'ukrainien des steppes. On m'a dit qu'ils font le seske avec leurs chevelure ( je tiens à remarquer qu'ils sont tressés, seraient-ils germanistes ? ) mais ils mettent leurs capillaires dans leurs chevals, cela veut-il dire qu'ils font aussi le seske avec leur cheval fougueux, lancé au grand galop dans la forêt tropicale pleine de chaleur ?


Je tiens à m'incliner ( mais pas trop, ma grand-mère a eu des jumeaux ) devant la personne responsable des dialogues, il parait que depuis elle a été mise sous Curatelle. On note des répliques cinglantes, comme par exemple :  " Le Vénézuela c'était pas un pique-nique " . Oui, alors je sais que c'était pas non plus un Festival de Reggae ni une marque de tong. Avec tous ces indices je pense qu'on va vite trouver ce que c'était. Egalement, on sent une certaine tension seksouelle avec : " Il faut que tu la sentes. " Pendant un instant j'ai cru qu'encore une fois je m'étais gourée de films et que j'étais tombée sur Discovery Channel. Et pour la route, je vous en donne une dernière : " Tu peux lui dire ce que tu attends d'elle, dans la tête".  Inception, le retour. Bordayl je ne sais pas quel scénariste ils ont embauché mais là il faut le renvoyer de suite dans sa Cotorep natale, il a tout confusé.


La suite bientôt, parce que je regarderai la fin, ça fait partie de mes expériences de l'extrême. 


La Licorne Masquée 








" Dépêche-toi, on a encore plein de salsepareille à ramasser avant que Gargamelle arrive ! "


PS : Si tu nous rejoins et que tu es le  25ème copain, on pourra presque commencer à conquérir le monde. 

1 commentaire:

  1. " Le Vénézuela c'était pas un pique-nique " . Oui, alors je sais que c'était pas non plus un Festival de Reggae ni une marque de tong.

    Pour savoir ce qu'était le Vénézuela, je pense qu'il faut que je regarde ce film. Ou pas.

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