mercredi 16 mars 2011

" J'suis ben d'accord avec la grosse "

Alors que je me creusais les méninges pour trouver une idée palpitante d'article, NS dans sa toute puissance m'a exaucée. Il m'a envoyé le texte le plus poignant, le plus touchant de notre siècle. Pour s'adonner aux joies de la conjugaisons, les élèves grands-briton du goulag où je passe mes journées avaient à créer, à sortir de leurs synapses sclérosées une chanson, ou un poème contenant du subjonctif ( mais ça on s'en tamponne, ça n'a aucune incidence sur le génie littéraire de  ce qui va suivre ) . 


Un des garçons de Première, un Baudelaire caché, un Rimbaud moderne, un Faudel mangeur de bacon, a tout donné pour cet exercice, et croyez-moi, c'eût été cruel de vous priver de la délectation de cette lecture.


Alors, comme je ne suis que bonté ( et divine aussi ), je suis comme ta soeur :  je fais tourner. 


" La dernière fois que j'ai posé mes yeux sur toi, c'était il y a dix ans 
Je me souviens très clairement, vous baiser sous les grands écrans ( Je ne veux pas critiquer, mais si je fais le calcul, 6 ans c'est un peu jeune pour la fornication dans les lieux publics, mais bon, il parait que les enfants sont précoces de nos jours
Je me souviens, étreindre, vous embrasser, vous aimer
Je passais  des heures devant votre porte, vous attendant Toc toc ( Toc Toc semble être le nom de sa charmante, je trouve que ça donne un petit côté IME, mais bon, tout le monde à le droit de recevoir l'amûûûr de NS, et de mon élève . )


J'ai rencontré quelqu'un au printemps dernier ( Tromperie, quel faquin, en voilà qui change de promise comme de caleçon long )
J'étais tellement heureux, tellement en amour, jusqu'à ce qu'elle a mangé le abricotier ( Faisons fi d'une nouvelle dimension de conjugaison, et attardons-nous un instant sur les faits. Manger un abricotier, faut quand même être ultra vénère pour en arriver à ce genre d'extrémités. Là c'est pas de l'amourette de lavette, on est dans la passion, la fusion , la violence )
J'essaie d'imaginer le visage, je ne peux pas voit à travers le brouillard ( Mets tes phares Roger, on arrive sur l'autoroute . )
Tu as brisé mon coeur, comment pourriez-vous ? Vous horrible bâtard ( Le vouvoiement sied bien à la joute verbale, n'est-ce pas ? Et puis quand même, horrible bâtard, ça laisse une image un peu floue de la sexualité de sa promise, du coup, nous aussi on ne voit pas bien dans le brouillard si elle porte une moustache )


Je vous ai oublié aujourd'hui, évolué ( Car l'auteur était en fait un Pokémon )
Rencontré quelqu'un d'autre, je suis maintenant bisexué ( Haaaaan, mais tout s'explique ! Bulbizarre est donc à voile et à vapeur. Voilà un texte d'une poignante sincérité, retrouvez l'auteur dès demain dans Toute une Histoire à 13h50 sur France 2 )
J'ai beaucoup de plaisir sans vous, je suis libre 
Je sais maintenant toutes les lettres de l'abécédaire ( Pauvre bichon, lui qui passe son examen dans un mois et demi, on n'est pas sortis de l'auberge s'il faut reprendre l'apprentissage de la lecture, cette fois c'est pas moi qui m'y colle ! ) " 


La Licorne Masquée 



PS : N'ont-ils pas l'air tous un peu ... bisexué ? 

2 commentaires:

  1. Mon dieu déjà rien que le titre et j'étais morte =) Vive nos jours heureux !
    Je veux rencontrer ton élève, il est tellement drôle ! Moins que toi tout de même, c'est pour ça que toi, je veuuux te revoiiiiiiir au plus vite ! Ta mimine dans la mienne me manque !

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  2. "J'ai beaucoup de plaisir sans vous, je suis libre" celle-ci est collector quand même. Quel odieux jeune homme irait dire de telles choses à son amante? Je vous le demande!

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